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I 332 l . APPENDICE . · · v· b)·O11 suppose qu’il en fut deméme pour les frères Arvales; I - mais cette supposition ne sîappuie sur aucune preuve directe, et·Cioéron' les omet quand ilénumere les privileges réser- · vés au patriciat; enfin, l’on sait qu’ils ont été reorganisés au · ' temps d’Auguste, et que les Empereurs, qui ailichaient une haute sollicitude pour les intérêts de l’agriculture, leur ont ‘ donne alors une importance plus grande que par le passé. — , · L’aflirmation à leur égard serait peut—être téméraire. À » c)·Toutes les vestales, dit-on, furent prises dans le patri- ciat jusqu’au temps de la loi Papin, ainsi ·l`aurait voulu la règle. Mais cette fois encore on parle sans certitude. Des les ` ' plus anciens temps, au contraire, on trouve mélés parmi les listes des vestales des noms qui semblent appartenir aux deux · `· ` ordres. Selon le droit, dailleurs, l’admission des plébéiennes _ nefut peut-être pas illicite. La vestale etait. file de la cité; elle . ` était dans la puissance du roi, et, plus tard, dans celle du ` pontifexmawintns : or ceuxîci, ne pouvaient·ils pas aller la · , prendre (captio) la ou ils le voulaient'? Ici, comme en matière d'adoption, l’etat civil de l’elue est indifferent, des que l’elî- · sant acquiert regulierement sur elle le droit de propriétaire · et veut la faire sienne. J’ajoute qu’à n'en point douter, les V moeurs, pendant longtemps, n’avaient pas permis la caption ` d’une afïranchie ou d'une lille d’afTranehi, etc. -· Sous Au· . . guste, au contraire,·nous la voyons expressément consacrée. ,` [Loi Papia Poppœa.] ' . , A '/to Colléges des Pontifes, des Augures et des Gardes des .' l L Oracles [Decemviri sacris /`acinnd·is]. · — ' · ' . V · ·De ees trois grands colléges sacerdotaux, les deuxpremiers 300 av. J,·e. sontrestés fermés aux plébéiens,jusqu’a ·la loi Ogulnia (454), et ae?. — le troisieme, jusqu’aux lois Liciniw-Sextize seulement (387). . Mais, à dater de ces lois, il leur est'1·éset·vé un certain nombre ` · de places, les autres demeurant librement ouvertes aux deux` . ordres. Pourquoi ces dernières ne demeurerent-elles pas ·l’a— ‘ panageexclusifdes patriciens? on se ·l’explique aisément. Il 365. en`l'ut ici comme du Consulat, à dater de 388, et de·la·Censu7·e, 3:19. · à dater de M5. _ ` · Toute lléconomie du systèmepprocède à·l’avenir des. règles · posées `par les lois liciniennes, qui, en ouvrant aulpeuple ' ` , , les magistratures, lui ont, en outre, et pour plus dellioacité, " attribue exclusivement un' certain nombre de siégesîdans 'de Dome, M, 37. —· I ·` .—