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A
PATRICIENS ET PLÉBÉIENS


§ 1. Admission au patriciat.

Nul n’ignore quelle a été,ten général, l’importance des familles patriciennes, atllome. A mon sens, pourtant, la-question`n’a pointeté sullisaininent étudiée,·pour les v°, vw et’ · vue siècles surtout; Souvent on a accepté comme vérités de graves erreurs, l’aut.e,d’avoir examiné d’assez près, et suivant les temps, la condition du patrioiat et les attributions légales qui y·ont été attachées.

Depuis la fondation du gouvernement républicain jusqu’à sa chute; c’est—a—dire de l’an_·245`à l’an 709, le patriciat,—qui, 509-M3 uv. J.·c.. sous les rois, avait admis les minores gentes dans ses rangs, demeure fermé désormais à ‘toute`intrusion.- Mais sous César et sous les Empereurs, comme il avait lait sous les Rois, il s’ouvrira de temps ai autres à certaines l’amilles nobles nouvelles. On a eu beau contredire cesassertions , elles sont aujourd’hui démontrées.

N’a—t—on pas voulu, sur la foi de Tacite 1, attribuer ai Brutus et aux premiers consuls l’appel au patriciat des minores gentes? La tradition, fort mal interprétée par Tacite, est formel-

1 An-nal. M, 25 À Dionys. Halic. 5, 13. ’V.,Tit. Liv., 2,1, qu réfute Tacite à l'avance.