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d’accord ; mais les larges et solides pavés de_leurs voles, leurs indestructibles chaussees, leurs tuiles larges, dures et sonores, l’éternel ciment de leur maçonnerie expriment au vrai l’inébranlable solidité et l’activite énergique du peuple de Rome.

Amun mam . .Comme l’architecture, et mieux qu'elle encore, s’il est possible, les arts du dessin et de la statuaire, pour n’avoir pas été dans la réalité fécondés et lertilisés par la Grèce, avaient du moins reçu les premières semences .n·} En·im«·. de la main des l·lellènes.yNous avons vu déjà p.’248) que frères pninés de l’architecture, ils avaient pourtant fait quelques progrès en Étrurie,·dès les temps des rois romains; mais leur développement principal-, _get en Étrurie, et dans·le Latium, appartient àr-la__présente période 1 ce qui le prouve, ·e’est`que dans les provinces conquises au vt° siècle sur les Étrusques par les Gaulois et par les Samnites, on ne rencontre, ·pour··ainsi·dire, aucun vestige de l’art toscan. La plastique étrusque s’adonna tout d’abord et principalement au travail des terres cuites, de l’airain et de ·l’or : les`1·iclies__`coucl1es argileuses, et les- gisements de cuivre :de· l’Étrurie, comme aussi son commerce, oilraient toutes’_l`acili_tës sous ce rapport; Les terres cuites se fabriquaient en quêlirtités enormes, à en juger par·les.innombrables ·ant,élixes· et`A· _`

 ·   figurines, qu’on a retrouvées dans les ruines, et dont, les .

b _ Étrusques chargeaient les murs, les pignons et les " · _` U de leurs temples. llsfen exportaient, aussi beaucoup"dui‘is,— _` ` -4 le Latium. L’art des bronzes ne reste pas 8D,8l`l’lèl‘€â.l»l;a_€È’ - ’_ _ 2 t. ‘ï fondeurs osaient’ couler des statues même colossales, hautes de cinquante pieds, par exemple. A Volsinies, le Delphes de l’Étrurie, on ne comptait, dit-on,`pas moins de deux mille statues de bronze (vers 489). Mais la statuaire de pierre ne commença ses essais que plus tard : c’est ce qui arrive partout. Ici, d’ailleurs, outre les raisons ordinaires, on peut alléguer encore l’absence de