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_ . , , hIVRiE`lI,·CllAP. IX I l, `_ ` I ' logue entrevoyait vaguement certaines aliinités entre les · 4- Barbares italiotes et les ïGrecs: il s'était imaginé que ·sur la terreitalienne, les premiers se îrattachaient par de — poétiques liens auîn Àchéens et aux Troyens diHomere, · ' A V En effet, la nouvelle fable trçygmng se mêle de plus en · plus avec l`ancienne Odyssée, à mesure qu’elle se ré- — · pand dans la péninsnle.· Selon Hcllanicus (qui écrivaitui /·<»0m·. i.·c. vers 350), Ulysse et Énée seraient venus en Italiepar · la Thrace et le‘pays des Molosses (Épire).; mais une fois A débarquées, les femmes troyennes auraient brûlé les î "vaisseaux; puis Enée aurait fondé Rome, en lui donnant A V asaesz. le nom de lîune d’elles. Aristote (370-432), lui aussi, _ Y . i- raconte, mais avec moins d’absurdes détails, i1u’une -, flotte. achéenne, jetée à la côtelatine', aurait été incen- l . diée par les esclaves troyennes; et que les Latinsudes- - ( I 'cendraientprécisément, et des Hellènes ainsi contraints l . à demeurer sur. le 'sol italien , et de ces femmes venues _' ` ii 4d’llion. Lalégende se compliqua en outre d’éléments ` . indigènes, dont la connaissance avaitîété portée jusqu’en · Sicile évers la fin de —ces siècles, à l’aide des relations ‘ · actives existant entrecette île et la péninsule; etdans la · . , · . version de la fondation de Rome, adoptéepar le.Sicilien· ` , èso. ~ Calliaâ (vers 465), onitrouve mêlés et confondus les ·itmme.' · 4 mythes d’Ulysse, d’Énée et de Bomulush Mais le véri— j table auteur de la légende définitive etpopulaire dej lëémigration des Troyens, ·est~Tiqnc'e de T(Llt1`0’I7l9'Ilt1t;)IL ` ' 962. "[Ta01~ini1w], en Sicile, dont le livre `ymèig en 492. Lee _ premier, il conduit_Énée Et Lavinium`,,que celui··ci fonde [ · U . dabord, et outil asseoitl ses pénates troyens; plus tard, · ' ' _ ·i?l~lui 'fait aussi bâtir llome.iTimée semble avoir enhn - i . ‘ Suivant lerédit de Callias, une femme venue <l’llion ii Home aurait ` — . épousé Latinas, roi des Aborigènes, et lui aurait donne trois (ils, · · ‘Rom0s, Romylos et Telcgonos. Cc dernier, qui, sansnul doute, figuré ~ ’ dans cette fable it titrc de fondateur de Tnsunlum et de Pruenesle, ape ` _, partientévidemment à l’©dyssée. _ _ _ · L · - _'