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est—celle·ci : confiée désormais à la surveillance et aux _ ` soins des édtles cttmles (387) (p. 72), qui viennent d’etre 367 ¤~î·1--C ` —expressément institués, la fête des grands jezm; perd son caractère de solennité extraordinaire, elle n’est plus cé-` I I - lébrée pour l’accomplissement d’un vœu émané du ge- _ néral d’armee; et elle prend sa placeidans le caleudrier · parmi les anniversaires réguliers; Mais, comme par le , ·’ passé,’elle se termine officiellement par le spectacle · , I p1·incipal de la course des chars, laquelle n’a lieu qu’une seule fois. Pour les autres jours , le gouvernement laisse . - au peuple le soin ’de ses amusements, bien qu’il ne manque ni de musiciens, ni de danseurs, ni de sauteurs ‘ de corde, escamoteurs ou bouffons gratuits ou à louer. · En 390 , une autre innovation est introduite, qui · ast. concorde avec l’arrangement nouveau de la périodicité L° "‘*‘“"°· fixe et de l’allongement de la fête. Durant ses trois pre- I ~ miers jours, un échafaud en planches est dressé dans’ __ A _ l_’arène aux frais de l’État,_et des représentations scéni- ques y attirent la foule. Comme d’ailleurs il ne faut pas être entraîné au delà a’u¤«£;uSte limite, il est ouvert,_une’ ' fois pour toutes, un crédit de 200,000 as (14,300 tlm- . lcrs, ou 53,625 fr.) sur le trésor pour parfaire les frais : ’ ce crédit n’a pas été dépassé jusqu’au temps des guerres V puniques. Le’ surplus des dépenses est mis à lacharge ·des ediles, chargés de l’emploi de la somme. ’l`out porte- · ` · à croire qu`ils n’ont eu que bien rarement encore à con-` _ tribuer’de leurs propres deniers. Le théâtre ainsi inau- · ` guré, revêt aussitôt la forme grecque : son nom seul _ l’atteste assez (scœmt, qxvprit), Ces tréteaux étaient plus


ma¤des par le premier Tarquin , mais ai leur défaite sur les bords du ` V ’ lao Régille (Cic., de Divin. 1,4 26, 55. Dionys., 7, 71). Les indications, fort importantes d’ailleurs, relatees par ce même auteur it l`endroit (IUC UOIIS VBIIODS de Cilêl", Hô PBUVCHÈ, él] Ftiüiihd, S’2II)I)iiqUCI’ QUYZIUX l grandes fetes annuelles et non it une fête votivc accidentelle. Ce qui le ._ prouve, c’est qu’il y est question de son retour périodique et d’un Ciliiffti de fI’2IiS_ COI’l"êSI)Ol’Idi|IlÈ êX3.Cl.êmêD[ IIVBC Côllli ([ll’Oll LFOUVC énonce dans le l’seudo·Asc01tius (n’. M2, édit. d’0rell.).