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CHAPITRE IX


L'ART ET LA SCIENCE


Dans l’antiquité les progrès le l’art et de la poésie sont étroitement liés aux fêtes populaires. Les grands jeux ou jeux romains (I, p. 304) que nous avons vus sous les rois former, à l’iinitation des Grecs, la solennité principale de la fete extraordinaire d’actions de grâces, s’accroissent encore durant la période actuelle, et par le nombre et par la durée des réjouissances. Ils devaient jadis commencer et finir le même jour; mais, après l'heureuse issue des trois grandes réformes de 245, 200 et ?‘67¤*’·l··C·` 387, ils sont allongés chaque fois d’un jour, en sorte qu’à la fin de l’époque ou nous sommes, ils durent quatre jours pleinsl. ’Une autre modification plus importante

1 Les details ·qu’on lit sur·les fetes latines, dans Denys d’Halic., (G, 95). Cf. Niebulxr, 2, 40), et surtout dans Plutarque (ce dernier, il est vrai, se fondant sur un autre passage du meme Denys, Camitt. 42), _ doivent vraisemblablement plutot s`appliquer aux jeux romains. Entre autres motifs de decider, je renvoie ii Tite-Live (6, 42), qui en fait pleine foi. (Cf, Ritsehl, pcwerg. I, p. 313). Denys, persistant, comme il lui arrive souvent, dans une de ces erreurs dont il est coutumier, a interprete tout de travers la dénomination de Ludi Maximi. Une autre tradition, d’ailleurs, rattache l’origine de la grande fete, non pas, suivant l’opinion commune, 5. la défaite des Latins com-