Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 2.djvu/285

Cette page n’a pas encore été corrigée

ÉCONOMIE POLITIQUE 281

Les pratiques de la vie commune à Rome se modifièrent à leur tour, comme on peut bien le penser. On commençait à voir de la vaisselle d'argent sur les tables, vers les temps de Pyrrhus (appel de note 1) ; et la chronique donne la date de l'an 470 à la disparition des toits à bardeaux. :84 av. J.-C. La nouvelle capitale dc l’ltalie se déb_arrasse‘ peu à "peu I _ de son apparence rustique, ellerecherche maintenant - I . la parurc. Elle n'a pas encore l'habitude de dépouiller A les temples des villes conquises pour orner ses édifices; · . mais déjà, pourtant, les rostreydes galeres d’Antium (p.' lîîîî) décorent 'la tribune aux harangues, sur le L I Forum; et, aus jours des fêtes publiques, les Bouclicrsb I incrustés tl’07·, rapportés des champs dc bataille du Sam< ' ‘ A nium, y sontappendus le long des loges 475). lie ` produit des amendes de police est appliqué aussi a.u pavage des l`U€S,,(\| la construction et à la décoration des _ 3 ·'~_ édifices publics dans la ville ou hors de la ville. Les · _ baraques de bois desboucliers. placées sur les deux côtés ` longs du Forum, sont remplacées par les boutiques de · — · I pierre des cliangenrs, d'abm·«l sur izi lignetournée vers I I le Palatin-, puis après sur celle parallèle aux Carines-: c’est là que s’établit ce qui fut la Iîourse à Rome. C’est I encore au Forum, _ou au Capitole que sc voyaientdéjà _ ,· I . les statues des hommes illustres des anciens temps, des ` rois, des prêtreset des liérosde la legende; celle de l’liote · · “ grec, ami de Rome, qui, disaiteon, araitexpliqué les lois .~ ` de Solon aux Decemvirs; les coloiniesdet les statues .À . élevées en l’lionneurIdes grands citoyens, vainqueurs de ` I Voies, des Latins et des Samnites; des envoyés d`État h t ‘ .l'ui mentionne plus lniut la reprobation des censeurs inlligee ii ‘ i I ` ` _ Publ. Cornelius Ruftnus (consul en 464 et 472), ii cause dc son argen- WJ. 277. . terie de table (p. 236). SIrabon.(5, p. 228) relate l’etrange assertion de Fabius, suivant lequel les liomains se seraient adonnes au luxe (âioûéaûœu rcü 7:7.»·û·w1) à la suite de la conquête dc la Sabine. Mais ce . ` n’est là visiblementqifune traduction historique de·l`anecdote ciïdessusg `d’autant mieux que cette conquête s’est en elïet achevée sous lc pre- . nner consulatde Rufinus., · _ _ _ _