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I I 274 ‘ '· LIVRE I], CHAP. Vllil » Sicile et le Latium, l'Etrurie et l'Attique, le littoral de · A l’Adriatique et Tarente; ces relations se continuent du- _ _ 1·ant l’époque actuelle, ou plutôt elles lui appartiennent · _' aussiien propre; nous avons seulement dû, pouryen l faciliter l’intelligence complète, réunir aux faits classés · J (lans _la_premiè1·e période de cette liistoire, un grand . ,· A nombre de faits analogues et sans date précise, mais V qui certainement se rattachent aussi à la seconde pé- A riode. A cet égard , ce sont encore les monnaies, comme de juste, qui nous fournissent les indications les plus instructives. De même que la monnaie étrusque d_'argent, empruntant le pied attique(l, p. 269); de même que le cuivre italique et surtout latin (I, p. 274) ` importé —en Sicile, attestent l’existence des relations A tuscoyatliéniennes et siculoilatines.; de même, sans _ parler d'autres indices non moins sérieux, la monnaie d'airain du Picenum _et de l’Apulie établie, comme nous l’avons dittout ài l’lieure, sur un pied en exact `· rapport avec les pièces d’argent de la Grande-Grèce, té- moignent d'un commerce très-actif entre les Hellènes de _ ` I la Sud-`Italie, les Tarcntins surtout, et tout le littoral · C italique. En revanche, les relations jadis non moins ac- tives entre les Latins et les G1·ecs de Campanie furent un jou1· gravement troublées parles invasions sabelliques; et elles tombèrent à rien, ou peu s’en faut, pendant les ·_ cent cinquante premières années de la République. Du— ` m`nv,J.·c. rant la famine de -343, nous voyons les Samnites de Capoue et de Cumes refuser aux Romains les secours en céréales dont ceux-ci ont grand besoin. Lesclioses ont _ donc bien cI1ange·;.et le Latium et —la Campanie s’iso- lent entre eux, jusqu’au commencement du v° siècle, époque ou les arincs romaines victorieuses rouvrant la })0l'[6 aus anciens rapports commerciaux, ccuxci vont · de nouveau et aussitôt croissant. —'Parmi les détails de I quelque intérêt, notons dîabord un des rares faits ayant (