Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 2.djvu/272

Cette page n’a pas encore été corrigée

»· i 268À , · · LIVRE-Il', CHAP. Vlll i A exigences de l’0rd0nnance nourelle, on dutabandonner — le rangement des soldats selon leur classe et leur lor- · ' gtune (l,·p. l22).,'pour lesranger selon l’ordre de leur ' temps de service.} La recrue nouvelle rejoint d'abord les à milices hors rang, armées â la légère; et le plus souvent · » _ce sont les romires (romrii , erroseursj combattant · ·· avec la, fronde qui la recoivent; de `là elle passe dans i s A ` la première division, puis dansla seconde. Les triariens

‘ i· se composent des soldats vieillis et éprouvés 1noins—

. i nombreux que'ceux des autrcsfdivisions, llS'd0l'lI]CllÈ' '. . · réellement le nerf et lîesprit militaire a‘l'arméc. ` ne la ' lfortlrede bataille des Bomainsaété sans contredit la

 cause principale etimmédiate _de leur suprématie politi-

.m,.;,,un;m, que :—il’rcpose SUI` la combinaison des troisgrands princi-. pes de'la `guerre: l° l'organisation d'u11e réserve; 2° la ‘ réunion des armes du combat corps a corps et du com- 4 . -bat_ it 'distance; 3° et enfin'l’of`f`ensive:et la défensive ren- _ dues également faciles au-`soldat. 'Déjà, dans l'aneienne — ~ tactique, la. cavalerie faisait l’of`fiee de-réserve; mais ce A · , système arrive à son entier développement par lasépara- " tion du corps d'armée en trois divisions, dont la troi- ' ‘ . A sièine, formée de vétêraiset de soldats d’élite, ne donne ` _ jamais qu’au'.dernier et décisif moment. La phalange I `- ' grecque n'était propre qu’ù la lutte corps à corps ;` les es- · V · cadi·ons dc la cavalerie Orientale, avec leursarcs et leu1·s ` ' · `javelots légcrse 11’avaient pourvu du’aux besoins du·com— l ba! ii distance. Les Romains 'usèrcnt à la fois du lourd ·_ · i l pilum et de lîtil)é8,.S3t3llElllÈ ainsi réunir,‘eomme·on l'a · '_ . fort bien ditfdcs avantages pareils à ceux obtenus, dans . À . ° _. A les; temps modernes, par l’einploi du fusil à baïonuette. · ` ` (Ibez eux la salve desjavelots,`av_ant la mêlée produisait l`el’fet des feux de ligne avant .lu_ charge à 4l’3l'Il'lC _ blanche. Enfin lesyslènie perfectionné du eanipement · _ Romain cumule les profits de la-guerre offensive et dé- _ _ fensive': il permet de refuserlou de livrer la bataille, selon