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‘ ` ` ·1.A nEL1e1o`N Q` - _ 263 _. juger par raie sommaimet commeen matière de police, J L les esclaves et les petites gens; et une autre procédure plus-courte se vint ainsi placer a coté des formes an-' i yi. A ciennes. La encore, les passions déehaînées dans >les_ procès politiques entraînèrentla jurisprudence au delà ‘ des limites raisonnables; et les institutions sorties d’u_n · tel état de choses ne c`ontribuèrent_pas peu à faire perdre ` auxliomains l’idée et l'habitude__dfune organisation ju- diciaire systématiquement, moralement ordonnée. ' 1 · ll est plus difficile de se rendre compte du mouveè 'Heiigim ment contemporain des idées en matière de religioxi.·Le ' i Romain reste en général 'fermement attaché à' la piété naïve des ancêtres, également éloigné de la·'f`oi super- I stitieuse et de l'incroyance. Le dogme, qui fait la basede Nouvcanxtrlieux. V _ sa religion en spiritualisaut toutes les choses terrestres, _ est encore en pleine vigueur à la lin du v° siècle : té- ` _ L ` moin, l’invention du dieu de lnrgent (Argentinus), qui · · date sans doute de l’époque de l'introduction de la mon- _ ' naje blanche, en 485. Naturellement il passe pour lils du 269 av.J.·_c. .. vieux dieu du bronze (/Escula·mts*). — Les rapports ' I i avecles religions étrangères restent lesimênies;/mais ` . ici, -ici surtout, l’influence grecque va démesurément ’ croissant. Oirvoit pou1· la première (`ois s'elever dans Rome des temples dédiés aux divinités helléniques. Le ` plus ancien est celui des Castors, —objet d’un vœufor- · ·· mel à l'occasion·du combat du lac Régille (p. il 29) ; il ' l`ut.consaoî·e le·l5 juillet 269. La légende ‘s'y ratta- A- 685. / ` chant est bien connue. Au plus `f`ort de là mêlée, on L vit tout à coup apparaître deux beaux et grands jeunes . gens d’apparence surhumaine, Ils combattirent dans - L ' [Nam irleo pqtrem Argentini zilseulqnzun posuemml, quia priuà L _ i wrm pecuizia in usu ease cepit, posted argentea. August.,Civ. Dei, iv, 2l , -Plin., Hist. nat.,33, 3, 13. — On ai remarqué que les Romains n’ont ` i · · pas eu un l)ieu de l‘0r'. l)’où l’on conclut que quand, aux temps des guerres puniques, l’or est entre dans la circulation commune, déjà la ' manie de la ctivinœatùm avait cesse.] ,