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. . t ` ` , Z . ’ ‘ , — t ‘ - ,260 1 ‘ .. L1VR.E.·1l,· GMP«va1·11. 1 · ~ s’ag1jandissant tous les jours! Il devint nécessaire, dans _ . l’intérêt desjusticiables, comme dans celui des juges, · · i 4_ d'établir encore, dans les lieux plus éloignés, d'antres _ · ` ' magistrats chargés tout ¢au moins de‘connaître·des pe- , ‘ 4 titescauses civiles. Leur creation n eut heu d abord que dans les villes oh les habitants ne jouissaient que du " droit passif de la cité Romaine (civiles sine su/fragio, _ — ' , .p. 242); mais elle a du s’étendre sans doute plus tard ‘ _ _` 4 villesayantl’Is0p0litie entièref 1 jetant ainsi les pre- · miers fondements d’une just-ice·mtmicipale, qui allait ~ _ grandir et se développer cote à côte avec les juridictions i `ppartenant en propre à la capitale. ` _ i ‘·*'“"€““"?"‘$ _ · La rocédure civile com renait on le sait selon Les dans la P 7 ' ` · ,·. . idées du tem is, la lu art des délits commis decito 'en pro ttluie. __ P à citoyen. Déjà, durant la période ancienne, il avait été , ' d’usage dc la sépa1·er en deux phases distinctes; le ma- ~ , - . _ gistrat, se réservant la définition dupoint de droit (jus); ` _ en confiait l’application dans la cause a un autre citoyen expressément délégué à cet effet Qudicittm). Cet usage ‘ 4 devient la règle légale après l’expulsion des roislfpp. if) et 'i i) : il a puissamment in llué sur ies progrès du droitprieé . des Romains, qui lui doit, entre autres mérites, la net- ` iteté et la rigeur pratique de sesdéfinitions 2. — Dans ` ' _ i l Rn. ’pent_ l’indnire du passage où_'1fite-Live (Q, 20) parle de la 4 · _ réorganisation de la colonie tl'Anti·um, vingt ans apres sa fondation. ll . ' est bien clair que, s'il était facile ù l‘habitant d‘Os'ie d'aller suivre ses ` proces£i_Rome, la même exigence n’ctait plus possible a l'égard des · 4 gens d’Antium ou dc Semi. ,· _ · ' p' ' On se plaît a célebrerle peuple Romain comme le peupleprivjlegié _ `ile lajurisprudence : et_ses lois excellentes apparaissent comme un don , · — _ mystique du ciel ii ses admirateurs ébahis : moyen commode sans nul . doute de n’avoir pas quelquefois ai rougir de la pauvreté de lenr`<Iroit ' , national l Qu`on veuilledouc bien jeter aussi un regard sur la législation · criminelle de Rome, vaeil|ante'et embryonnaire entre toutes; et l’on se » — convaincra bien vite de la fausseté d`une telle croyance, alors même \ qn’il semblerait par trop naïf de_reconnaître tout simplement qu'une _ ` 4 ' nation saine possède toujours unesaineju¢·is]21‘1tdeitce; et qu`à un peuple malade appartient _nécessnirement un droit défectueux. En dehors _ même de Yorganisation politique tle,I’État; en dehors desautres causes