Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 2.djvu/258

Cette page n’a pas encore été corrigée

· ‘ . CHAPITRE VIII ' · · LE Dnorr 5 LA rtpmeiowg 1,’on0AN1sArioN 1mi;rrAim:; i ‘ l.’lÃCON0lllIE l*0LiTiQUE ET LA NA'l`l0N.-\'I,l’l‘Ii. _ 1,em·tm. I Au milieu du mouvement des institutions juridiques , ~ appartenant à l'époque dont nous venons de raconter l'liistoire, l’innovatio`n la plus considérable à Bomc est ` ·' sans contredit Yorganisation singulière du contrôle des rating, mœurs, exerce par la cité elle-même,_et1par ses n1anda— _ " · taires au-dessous d’elle, sur. les citoyensct les pa1·ticu· _ I · _ liers.Ilfaut (l’(1lll€l.1l'S en reclierclier l`origine, bien moins — · - dans la pratique des condamnations religieuses, qui i . dans les temps anciens avaient prêté leur sanction aux i 4 _ V règlements de police (I, p. 237 et s.), que dans la mis- I sion ,impartie au magistrat de punir d'une amende _ I — · · (multe) , toutes lesinlractions à l’ordre établi (I, p. 205). ‘L’amende allait·elle an delà de deux brebis, ou de trente ` 430 ¤v· J··C· bœufs (p. 30)‘? ou encore, après qu’une loi de l’an 324 __ . _ eut converti la peine en nature on une peinc pécuniaire, _ celle-ci excédait-elle la somme de 3,020 as (210 thalers, ou 809 Fr. 80 c.) ? La décision dans ce cas put être déféree désormais au peuple parla voie de l’appel Qzrovocatio, ° p. 40). Les rois avaient été chassés depuis peu, lion s’en souvient. Par I'eH`et de cette révolution, la proce-` ‘