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252 LIVRE ll, CHAP. Yll · rim !l0\1\'Ull€ Quoi qui il en ait été_de ce grand édifice politique, ce ·· lïàzlzpâîllgïe que nous en savons témoigne hautement du moins du " monde, génie de ses fondateurs: si leurnom a disparu de l'his- A ' i.0lI`6, ·1iS ·3_VHl€l’1i. IH8I`ql.1C l€l.1I` œl.1\'I`G dlllliô CmpI`€lD(G puissante: leur succès a·été grand; et, construite avec ' ' · une solidité peu commune, la confédération romaine a ·traversé victorieuse de nombreuses et dilïiciles ~vicissi- tudes. A dater du jour ou elle a jeté le réseau de sado- ' _ mination sur toute l Italie du centre et du sud, Rome est f devenue une grande puissance : à elle seule, elle rem- · ` . , ` place dans le système des Etats méditerranéens ,' et - · Tarente, et les Lucaniens, et tous les autres petits ou · moyens peuples, qui, durant les dernières guerres, ont ‘ disparu de la scène politique. A cettemême lieure aussi, . · elle entre dans son nouveau rôle, et ee voit à ce titre 2/3 M- l··C· officiellement reconnue. Elle reçoit, enl an 48l , une am- 0: souvent les seconds ou les troisièmes, accolant indifféremment aux ci- " toyens romains soit les hommes Latiui ·n0minis,_ soit seulement les ' alliés (Weissenborn, sur Tite-Live, 22, 50, 6). On trouve aussi dans , ` ' Salluste Pénumératinn des hominesuomints Lallniac socii Ilalici (Jil- _ yurlha, 40.) Mais cette phrase, si correcte et exacte qu'elle soit, n’ap- · partient pas à la langue officielle. Pour celle-ci il y a une Italie; il ` n'y a pas d’Ilaliques. [ll n`est point sansjntérét peut-étre d’insister ici _ f sur les savantes distinctions dans lesquelles M. Mommsen_est entre. à · l‘occasion de la classification politique des habitants de l’ltalie propre, au lendemain de la réunion. Inutile d’ailleurs d’en signaler toute l’im- ` _· portance et la netteté. Elles éclairent complétement l'histoire poeté- rieure, ainsi que la condition civile ou juridique des sujets provinciaux 1 · dans les trois continents ou Rome portera un jour ses armes et.ses ins- · titutions. Danscette classification trouvent leur place ; tous les citoyens, _ citoyens ayant -la cite complète, et citoyens sans suffrage ou passifs, ` pour les appeler comme notre auteur; et enfin tous les alliés ou sujets, · quelque nom qu’on leur donne, Latins, Allies ou Fédérés (Lalini, Socii, , Fœderali); hien»qu’entre eux il existe des différences et des degrés, ' · · comme on l’a vu, de même qu’il en est de notables entre les citoyens 'parfaits, et les citoyens sans suffrage (cives sine su/]`:·agi0, jure Cœrilum, Arimînensium, etc.). — On trouve souvent encore dans les auteurs lc _ ' mot de dedilices (dedilicii), mais qui s’applique'a une classe sur laquelle ` ‘“ nous aurons à revenir: V. livre Ill, chfxi, infra: hi qui quoiulnm ndversus populum Homcmam urmis susceplis pztgumserunf el deimle civil ·I se zlediderunt (Gaius, 1, 14.) —Enfin le mot étranger `peregri·nus).dési· ' ' - gnait le plus souvent aussi tous ceux qui n’étaient pas citoyens romains.]