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  • 250 LIVRE Il, CHAP. VII4 _

._ · · eelle toute géographique d'Ital*iqucs, que les Grecs leur . · I ont donnée dabord, et quiva se généraliser dorénavant. . —A dater de ce jour, ils ont le sentiment et la force de 'leur unité, soit qu’il faille lutter contre les Grecs', soit l _ ` qu`il faille tous ensemble tenir tête à la barbarie gau· ‘ loise. ll "arrivera parfois qu'une cité ou une autre fera cause commune avec·l’ennenii, et,tente1·a·par là' de . _ 4 4 i reconquérir son indépendance. Il n'impo1·te: la·nationa·_ · lité saura se consolider à'la longue. Et, de même que fort , tard encore on· dira le territoire gaulois [gallicus agcr], . par oppositionau territoire italique; de même on dira » hommes ft toge, par opposition aux Gaulois portlrmt la . bmic '(bracceto). Assurément la nécessite de repousser ` I les incursions celtiques a fourni à Rome et la cause et le _ ` prétexte de·sa puissante action diplomatique, en vue de _ ' concentrer dans ses mains toutes les forces militaires de l’ltalie propre. Pendant qu’elle prenait la tête dans les . _ grands combats livrés pour la défense nationale; pen- · ' b · dant que, dans tout le pays dont nous allons marquei· ,les limites, elle obligeait les peuples, Étrusques, Latins, L · Sabelliens, Apuliens et Italo·Grecs,` à se ranger sous ses `· étendards,\elle fondait l’unité jusque-là hésitante de la · nation; elle lui donnait au_dedans et au dehors la con-' sista nce et la solidité politiques; et ce nom d’Itali0, qui, dans les tem`ps primitifs et jusque chez les écrivains p Grecs du v° siècle, chez Aristote lui—même, n’avait été ` I donné qu'à la seule terre de Calabm, il s’attachera main- _ tenant àïlla régiontout `entière ou .vivent les hommes L vêtus delmtoge., · A V _ L ' — i····.···ng·-rs · Les·plus anciennes frontières de la grande confédéra- wmgjèzîmolg tion ayant Rome à· sa tête, ou, pour`, parler plus exacte- il=~lîvu¤¤4=, ment, de la nouvelle Italie, touchent à l’ouest au littoral '· de·la meriTyrrhénienne, non loin de Remplacement L · · `aetuel de Livourne, au-dessous de l'Arno I; à l'est,' elles l . I il Cette frontière ancienne passait vraisemblablement par deux petites