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. aie · - LIVRE fI,'flllAP..'lIlI' ‘ . I Maisil ëii est tout àutrement de lapensée fondamentale , ' du système. Elle ressort si évidente ,_’ qu’il est à peine · '_·:· _· ·`, ·_ . ,· , 1, · ... .. , —, - , , _ , nécessaire de la _d11·e et d’y IXlSlSl6l‘.`TOl1l« d abord, la cite · souveraine étendit soli territoire immediat aussi loin ‘ qu’il luietait possible, sans se désunir etise décentra- , I 4· ' .» lisër. Elle etait, elle devait rester une cité. Avec les · incorporationselle atteignit, _un jour, et dépassa bientôt ` · ,peut-être ses frontières naturelles ce moment, les · . peuples vaincus sont inis en sujétion, et non plus absor- · ` ‘ liés. Là simple `lnjqëmonie ne peut longtemps ‘durer.'et ' ' ‘ ' _ ·' d6Vl6lll«_l«Ol1jOl1l`S une souveraineté pure et simple. Ainsi, 4 ` A se fonda à côté de la classe des citoyens, véritables suze- _ Pains, la classe secondaire dessujets de Rome: tout cela, . ' _ bien moins par l’efl`et d'un monopole arbitrairement _ _f __ édifié, que par la pentenaturelle des choses. l;"**°" Dissôurlre les fédérations italiques, ériger le plus · et isperslon J È, , , 5 ., ,. , _ . . _ . ,,_. _ · des , grand nombre possible de CIÈCS relativement peu COUSl' sujets im mime. dérables, organiser une échelle décroissante des rigueurs .· de Fassujettissement, et-classer les peuples sujets dans V _' des catégories diverses, diviser pour régner g enfin, tel fut, on le pense bien, le principal moyen de gouver- ‘ · M nement employé par Home. Caton, dans sa maison, . · . le Latium, et dans la Campanie, les citoyens propres it la guerre __ etaient au nombre de deux cent soixante-dix; mille en chiffre rond': il ' · » y en avait de deux cent quatre-vingt mi_|le it deux cent quatre·vingt-dix _1nilte, à la veille de la première guerre puniqtie. (Qes evaluations parais- I , _ j _ sent certaines : mais,_sous un autre rapport, elles n’ont aucune utilité ·v _ historique, Elles englob'ent en cfïet, et ·lcs'vrais citoyens romains, et . · ' _ les citoyens «_ sans suffrage ·', les Coerites, les Capouans, par exem- ' '_ I » ple,:_·0r,ccs derniers ne sont autres que des·sujets,·et rien dc plus; et V · ` _— _ l’0n serait cent· fois plnsexîtct, en comprenant dans le calcul les con- - _tingchts la'tins,·qu`en y faisant entrer les légions eampaniennes. Alt' ·, t · — dire de 'l`ite—Live (23, 5), Capoueseule pouvait fever treme mille fau. ·' · , tassins et quatre mille cavaliers. Si _cctte indication, toute douteuse __ Y qu’elle paraisse, ai ete réellement puisce dans les listes durens ro- · '‘'` malin; oh peutadmettre qu’en 'toat la classe des eitoyenstsimplement passifs p0uvait’foln·nir_ cinquante mille Soldats, campaniens pour la ' · plupart, puisque Polyhe'(2, 24, 14) dit nettement- que tel_le fut la con- ' · dition civile imposee ai la Campanie. Encore 'ce cl1il1`re` n’a-t-il rien ' _ , de sûr, et nc peut- servir de point de depart a_d'autres calculs l" _