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· ' GUERRE ENTRE none ET,LE ROI PYRRHUS,215. · _ fanterie sur le —pied_de l’égalité avec les fantassins des _ contingents fédél‘3l1X.·· ~ ` , ; ·  » . · ' i Lesdétailsde ce vaste svstème, les.organes divers.au iG<à¤vîr¤ëm¤¤¤ · ."'. . . · e'tane. l'I10y6U d6Sql16lS 1l·se l'D3lDl6U&llr Bl. SQ IIIOUVRIÈ, DOUS SODÉ ' . _ 'àSS6Z'l’I13l CODIIUS. Les (iOCl1II16DÈS SOIIÉ PGU nombreux Qt · . peu précis. Nous ignorons même _quel était le rapport ·· , _ numérique des trois grandes classes de sujetsentre elles, · · et avec les citoyensromains. Toute évaluation approxi- . · ' , mative serait- donc cliose temeraire; et l_on ne connait _ — que très-imparfaitement la distribution géographique de . ces mêmes classessnr tout le sol italique._‘· ; ·_ ·‘ L _ "1l est fort regrettable que la science n’ait pirétablir, dîunetfaçon ' I ` _ satisfaisante,·les rapports numériques. On peut évaluer à quelque chose ` a comme 30,000, le nombre des citoyens romains en état de porter les armes, vers les dernierstemps de la royauté, (I, p. 126). Depuis la chute · ' «1·A1be3¤squ*st_1a conquête de Yéies, le territoire romain immédiat ne —' . . s’est·psis beaucoup étendu. Un fait concordant en témoigner Quand, , en 259; furent établies les vingt et_une tribus`romaines, cette·organi- 605 av. J.-C. _ ' sation nouvelle n’avait aucun trait a un agrandissement, notable . du moins, des frontières: et, jusqu’en 367, elle resta la‘ meme, sans 387. _ adjonction de tribus nouvelles. Que l’on fasse, tant qufon le voudra, __ . _ I la part de l’excédantdes naissances sur les décès, ondes immigrations et . dés,aIfrat1cl1issem'ents, il n`en demeure, pas moinsimpossible d’acce`pter r , · comme sérieux les nombres cénsitaires qui nous ontété transmis. A en croire ces documents, Rome,_avec son chétif territoire d’a peine30 milles · carrés [60 lieues carrées], des la seconde moitie du im siecle, aurait ·· · `pu mettre sous les armes de cent`quatre· mille à cent cinquante mille · ' : citoyens ··(le nombre varie)l_En .362 mème. suivantun renseignement _ _392. ' . · tout spécial,_elle en aurait compté centcinquante-deux mille cinq cent · soixante-treize! Il faut mettre ces chiffres .sur la mème. ligne que ‘_les · " . quatre-vingt-quatre mille sept cents citoyens du cens de Servius. Le ` cens antique et les quatre lustres de Servius, avec leurs chiffres étori- · \ natits, ne ·sont autre chose qu'une de ces traditions légendaires s’ap- ' ·· · puyant sur des titres vieux en apparence, mais` trahissant leur propre =' r mensonge par la coniplaisante exagération de leurs chilïres minutieu- - ._ _· ·· »4 sement détaillés. '-- C’est seulement avec la seconde moitié du 1v• siè-4 ` · _

 que commencent les agrandissements réels du pays romain, ou_ I ' ` ·

- · les incorporations totales des cites conquises (p. 138). A ce momentaussi ` les roles des citoyens ont dû soudain s’allonger étcroître en nombre. La ' `_ ' · tradition rapporte, et ,cette fois j’y ajoute creance, parce qu’elle le mé- — ·rite, qu'cn 416, on comptait centsoixante-cinq mille citoyens romains, . · fle l`admets-d`autant plus volontiers, que, dix ans avant, lorsque Rome 338 I _ appela toutes ses milices contre le Latium ·et lesGaulois, elle put met- '· · tre en ligne dix légions, on cinquante titille /tom-mes derpremière levée. . Au -v° siècle, apres les extensions de territoire réalisées en Etrurie, dans