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, 244 _ j IJIVRE II, CVHAP. VII ' · P · aussi bien que les Samnites et les [Ãucaniens; chez

 tous les peuples italiotes, 'en un mot, les ligues des··

m,,,,, cités sont dissoutes, ou n’ont plus nulle,importance. ' _ ' Bien n'est commun entre elles désormais, ni le com- ` merce fcoonmerclnm], ni les mariages `[conmlblum] , ni ' les délibérations ou les 1·ésolutions sur les objets d’inté- V ` · ret collectif. Mais Borne, qui les 'dirige, a grand soin,. _ pa1· des combinaisons d'un autre ordre, de faire mettre I - à sa disposition toute leur force a1·mée, toutes les res- _ , _ sources de leur impôt. _ ' _ "Les comjngengg « Si les milices civiques de Rome, d’une part, et lescon- _ ‘ tingents latins [Latlnl nomlnls],‘de lÈautre, constituent ‘ ' toujours le noyau, le nerf vital de l’armée, et la mar- quent à l’empreiiite de la natio11ali_té romaine, les ci- toyensupassifs, qu’on ne l’oublie pas, sont. de même ` ' _ enrôlés dans les corps; et les cités fédérées non-latines I A y envoient aussi leurs levées. Les villes grecques,`par , exemple, fournissent’des vaisseauii _: les villes apu- _ . liennes, sabelliennes et étrusques, sont également por- tées, soit tout d’une fois, soit les unes après les autres, · ` ' sur les listes des contingents italiques [formula to_qato— _ I ram ‘.] Ces contingents semblent fixés d`avance, comme A pour les cités latines ; inais rien n’einpêche Rome, en · î cas de besoin, de demander au delade leu1· chiffre habi- À tuel`. Ils sont de plus, et indirectement, un sérieux · impôt, chaque villeétant tenue a’equapai· et__de défrayer ses hommes. Rome a ses raisons d’agir quand elle met les plus lou1·des d`épenses\de son état militaire à la charge · des fédérés latins et non-latins. Faisant entretenir sa - marine par les villes grecques; demandant de la cava- lerie à ses alliés, et plus tard même, en nombre triple de la cavalerie citoyenne , elle tient la main au contraire, qu et jusque dans les derniers temps, à conserver son in- ' · I [V. Liv. 27, 10, 2 ets.] -