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· _ GUEEÈRE ENTRE ROMÉ ET LE R'Ol'PY}·\flHUS 233 i sur ces rivages; sont aujourd’hui transforinésen colonies · . , Latines ou Bomaines..En Campanie eten Lucanie, Rome ' ` . s’établit de même: à·Minturnes et à 'Simtessmen 459 295 av.J.·C. (p. 187); à Pœstum et à Cosa, en·/t81 (p. 229); -sur ‘le 21à. " ·littoral Adriatique, à Sana Gallricaet à Castrum mwum, vers 471 (p·.··`201); `à Arimimtm,·.eni/t8G 229); _à ` 282,268. ' Btindes enlin, qui reçoit garnison dès la fin de laguerre ' ' de·Pyrrhus.' Dans la plus g1·ande partielle ces_villes, à ' _ ala fois colonies civiles et maritimes, laïjeunesse est af`— j _ A f`rancl1ie duservice des légions; mais elle est enrôlée . i` " _ ' pour lasurveillauce des côtes‘. Enfin, en·donnant`son ' ~ '· ` appui, après mûre délibération, aux G1·ecs de l’Italie du ·· _ · sud, contre leurs voisins et_ envahisseurs sabelliques; en ' a h _ -«se faisant la protectrice de toutes lesgrandes cités, Nea-I ·_ , ' ~—polis, Blregium, Locres,_ Tliuriuni, Héraclée; en leur ` ` L donnant à toutes des conditions et des franchises pa- g · V · milles; en les exonérantenfin du recrutement militaire, _ Rome leur demande une autre prestation en échange, _ et elle les fait entrer dans le système de défense qu'elle ’ V I _ étend sur le rivage entier de l’ltalie. _ I _ `_ ‘ — Ce. n’était poii1t assez de fortifier les côtes etde les La mme . . surveiller avec soin. Avec une sûreté de coup d'œil '°"‘"—l"""' » dont les générations postérieures devraient tirer leçon et ‘· ~ I profit, les hommes d'État `qui menaie_nt les affaires de la ` î ' · République comprirent aussi_qu'il fallait de plus metti·e V · V I la—_ marine de guerre sur un pied respectable. Antium souinise (416), celles de ses galères reconnues propres au 338. · service avaient été einmenées dans les docks romains, A `

 et servirent dïutile prétexte à la création de la flotte. _` ' _ Ã A

__ _·D’une autre part,'quancl on _voit Roine interdire doréna- i "` '· vant la mer aux Antiatesü, on serend compteclairement “ 'Pyrgi, Ostie, Antium,'l`erracine,· Minturnes, Sinuessa, Sena Gal- lica et Castrum novuin avaient à pourvoir à cette sorte ¢l’insaripti0»n. maritime. ‘ • · ' _ . _

  • Ce fait est précisé par Vhistoirc (Liv. 3, 11: interdiotum mari A·it·

, tiatipopulo est). ll est d’ailleurs croyable : Antium n'était pas peuplée