Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 2.djvu/234

Cette page n’a pas encore été corrigée

` V . 230 I · LU/4RE_lI, `CHAPL·'VIl' _ C Armiies - Il nous reste à jeter un coup `d’·œil sur la marine aux' """"l'““· wé et v° siècles. A cette époque, la lutte pour la sup1·e- ' matie dans les mors _de l’Ouest se concentre entre Syra- euse et Carthage; et celle—ci l’emporte après tout, en

.nt·a0s»»—.J.-G.` dépit des succèspassagers de Denys (348-389), d’Aga-,_ '

zi1·as9.·278·21s. thocle (437-465) et de Pyrrlius (476-478). Syracuse i finit par n’être plus qu’une puissance de deuxième 1·ang. -— Del’Eti·urie, il n’est plus (I|.lGSlLiO;l (p; 106); la Corsequi _ 'lui appartenait jadis tombe sinon tout à fait dans la ` · 'main de Carthage, du moins" sous le coup de son in- · I I fluenceis Tarente a de meme cesséde jouer un rôle; l’occupation Romaine l’a tuée.- Seuls, les braves Massa- ‘· 7 V ` · liotes gardent leur indépen'dance.`dans les eaux qui les · ‘avoisin_ent; mais ils demeurent étrangers aux événe-· V ‘ Amentsqui transforment l’Italieà Les autres villes mari- · C timeslneméritentplus une m`entio`n;·etil e11 est ainsi pour ` . ‘ Rome elle·1nême.· L.GS`_ll8.Vll`€S de l'étranger font la loi naturisme mari-I dans les me1·s Latines. Et pourtant, à ses débuts, Rome " 'l"‘ç‘ avait été, elle aussi; place maritime; et, dans ces temps ' d’expansion`·îlorissante, elle n’aurait pas voulu, pou1·~ _ · rien au monde, se 1nontrant`inlidele à- ses antiques tra- `_ 'ditions, abandon'ner)nial apropos les intérêts de sa ma- . rine militaire, pour ne vouloir songer quÉa ceux de sa .

 ' puissance continentale.- Voulait-elle construire des vais-   -

i seaux? Elle avait àb son service les grands `arbres du . , Latium, bien plus beaux que les, arbres.`·fan1eux de ~’ -· l?ItalieÃdu Sud; elle avait sur le Tibre,de·‘v1·ais clqdks, ` / , ` qu’elle entretenait avec un"soin constant, montrant par· · , }là_qu’elle entendait avoir aussi sa flotte. Mais; durant les U crises terribles qui succéderentà··l’expulsion.des1rois;· _ Ã pen_dan't·'ces secousses intérieures quidisloquèrent tant_ de fois la·conféçlération romano latine; au milieu 'des· guerres souvent iinallieureuses contre les Etrusques ct ' V les Gaulois, force fut 'biena la République de se tenir I _ quelque temps en dehors du mouvement qui_se faisait