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— . 22Fl. I .`LI·VRE_1I,-GHAP. V11 · que pour aider ses alliés dans__l’investisse1nent de la · ` ` ~ place,·conl`ormément au traité avec Rome; puis il reprit la route de l’Afrique. Et de même, l’ambassade romaine. · venue à Carthage pour demander des explications sur Il la tentative d'occupation reprochée aux vaisseaux car-, — thaginois, s’en.retou1·na avec. l’assurance, solennelle, sous la foi du serment, que l’on n’avait rien voulu faire · ,que veni1· e11 aide aux légions. Rome se contenta de ces explications pou1· le moment. Elle rendit aux Tàrentins · leur soi-disant autonomie; grâce lïintervention de « _ ' _ . leurs compatriotes, émigrés sans doute;_mais elle exi- “ I gea la remisedes vaisseaux et des armes, et la dest1·uc- · tion des remparts de la ville. go,,,,,,,,,,,,,- Dans la même année, les_Samnites, les _Luca`niens, """"“"“ "“’““· les Bruttiens se soumirent déünitivement; les derniers " · ' abandonnant la moitié d_e leurs forêts, très-riches en pro- ' . duitsdivers et surtout en bois de mari11e._Vii1t` ensuite , . le tour de Rhegium. Labande de révoltés qui la détenait _ depuis dix ans `expiaidurement la violation des serments militaires, .l’assassinat des citoyens de la ville, et le mas- . V " · sacre de la·g`arnison—de Crotone. Rome prenaitcette I fois en main la défense de l’Hellénis1ne contre les Bar- ` ` · · ba1·es. Le nouveau maître de Syracuse, H-ie'r0n,·leur en- voya durant le siége des vivres et des soldats; en meme · temps que, _ par une attaque combinée, il assiégeait, ` .·.dans Messine, les Mamertins, ces bandits ,' parens du i sang et complices des Campaniens de Rhegium. Mais · Messine, loin de tomber, repoussa tous les assauts qui 1 ' lui furent liv1·és : Rl1egium,au contraire, malgré une_ré· ' a70av._J.·c. sistance opiniàtre, désespérée, fut enfin enlevée (484)' par les Romains. Tout ce qui restait des bandes Campa- . _ niennes fut conduit _à Rome, pour y périr sous le fouet ' ` 'et par le glaive. Les liabitants furent rappelés, et res-·` _ ‘ titués, autant que faire se pouvait, dans leurs anciens ` 270 L biens.' -— Ainsi, à la lin de l’an 484, toute ·l’Italie appar-