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GUERRE ENTRE ROME ET- LE R(`lI PYRRHUS 227 , l gueil le jetèrent ensuite dans des voies de plus en plus ‘ périlleuses : il gagna encore quelques batailles, mais sans' 'Sa mm, A fixer le succès, et périt enlin niisérablement dans une ~ ' échauffourée de rue, a Argos, dans le Péloponèse (482). 2fQ nv_ ;_-.;_ En Italie, la guerre finit, à vrai dire, avec la bataille D,,,,,i,,,·S · de Bénévent : après quelques derniers tressaillernents, ““‘"*"">°""““° ia parti_national ne bougera bientôtplus. Tant que ' _ vécut le prince—sol/dat, dont la vaillante main s’était un instant saisie des rênes de la destinée, son 'souvenir, _ même lui parti, sutiitpour assurer le salut de Tarente. A _ J’admets que la faction de la’paix avaitrepris le dessus· · _ dans la ville : encore Milon, qui commandait dans la ' ` citadelle, sut-il_ résister à toutes les provocations. Il ' _ laissales P/ril0jR0maius, réfugiés dans le château qu’ils ' _ ` s’étaient construit sur le territoire`-de Tarente, faire leur' ` paix tout a leur aise, sans pour cela ouv1·ir les portes de la · forteresse. Mais quand, Pvrrbus n’étant plus, ilvit la R,,,,,,,,,,,,, ,1,, llotte Carthaginoise entrer dans Je-' port, ·et.les liabi- ` 'F=¤·‘*=¤¤*·‘? tans se disposer à se rendre, il aima mieux ouvrir , _ · la place au consul Lucius Papirius (482), etnégocier m . 'pour lui et pour les siens son libre départ avec armes et bagages. Succès d'une portée immense pour Rome! . _ ` L’expérience' des siéges de Périnthe et de Byzance pa1· ‘ ` Philippe de Macédoine, de Rhodes par Démétrius, et A enlin de Lilybee par Pyrrlius, permettentde douter qu’à . A cette époque l’art de la guerre eût assez· fait de progrès ‘ pour donner à l’assiégeant la supériorité su1· la citadelle A investie, quand elle étaitpourvue de bonnes murailles ` _` avec de solides défenseurs, et quand elleavait un havre I ouvert sur la 1ner. Qui peut dire ce qui fût arrivé en _ · Italie, si les Phéniciens y avaient eu pied en possédant , · _Tarente, comme en possédant Lilybée, ils tenaient la '· 'clef de la Sicile? —_En attendant, le fait accompli de- I . meurait sans remède. L’amiral cartl1aginois, quand il vit les Romains €llll‘€l‘(lHDS'T2il‘Ulll,G, soutint n’être venu ` I