' A 21-8 ij LIVRÈ II, CHAP. VII · I jadis avait tenu tête à Carthage et sur terre et sur mer, aff'aibliei_par ses ‘disco’rdes' intestines et par un deplo- ` _ rablc gouvernement, était tombée si bas aujourd'hui, ~° qu'elle n’attendait plus son salut que de la force de ses SSf¤§¤S<= murailles et_ du secours de l'étranger: Nul ne pouvait appelle l·yrrlmS. , . . , ‘ , . · . . · A . l assister que Pyrrhus. Lero1d’Ep1re ,· en effet, avait.été _ _ V aussi le gendre d'Agathocle ; et sonfils Alexandre, né de son second mariage avec la fille du Sicilien, était déjà · C parvenu à sa seizième année.i'l`ous deux pouvaient,-sous — tous les rapports, se dire les, héritiers naturels de A l‘ancien maître de Syracuse et de se`s vastes desseins. ' Si. la liberté était perdue pour la cité, du- moins allait- I elle trouver une compensation brillante. a devenir la capitale d’_un royaume G1·ec occidental. Les'Syracusains` I · firent donc comme avaient fait lescitoyens `de Tarente; · ' ' et ce fut à des conditions pareilles qu’ils apporterent vo- lontairement à Pyrrhus la souveraineté de leur ville 270 av. 1.-nJ. (vers 475). Par un rare concours ide circonstances, tout · ' sembla un instant favoriser les ambitieuses visées du roi. ïlïjü Maître à·la fois de Tarente et de Syracuse, il se crut C, du C,,,,,,gc_ 'plus puissant que jamais. Malheureusement, cette con- · centration dans la même main `dos villes`Grecques_de ~ l’Italie et de la Sicile eut pour suite immediate l'étroite ‘ ‘ coalition de leurs adversairesà Carthageet Rome chanl ' gèrent aussitôt leurs antiques traités de commerce en un — A 'traité d'alliance offensivei etldéfensive contre Pyrrhus î’7°· r 4 (475). Iliëtait dit d_ans le nouveau pacte, que si Pyr- — . Ãrhus mettait le pied sur les territoires Romains ou Cartha- " · ' ' ginois, la République non attaquée viendraitjusque chez . _ 'l? autre à so11 secours, en défrayant ses propres troupes; Carthage slobligeait à fournir des vaisseaux de transport, · et à appuyer les Romains avec sa Hotte de 'guerre, sans ` que d'ailleurs les équipageslussent tenus à descendre à terre_et à combattre pour Rome; enûn les deux peuples se donnaient réciproquement parole de ne point C0n#
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