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Elle se coucha sur le ventre d’Hélène et lui enfonça doucement le godmiché entre les cuisses… les deux jeunes femmes se tenaient étroitement embrassées, se tenant aux fesses… et, certes, Suzanne n’éprouva pas une félicité moins grande qu’Hélène, lorsque cette dernière couvrit le ventre de son amie d’un foutre envahisseur…

Il y a quelque chose de si absolument exquis, de si absolument magnifique dans la jouissance d’une femme, que nous hésitons à en entreprendre quelque aventureuse description, laquelle, malgré tout ce que nous pourrions trouver d’heureux et d’agréable, resterait encore au-dessous de la vérité…

Il y a des choses qui ne peuvent pas se raconter, et les termes nous manqueraient pour exprimer l’état d’une âme, qui se noie dans un océan de voluptés… Un être impressionnable se sent devenir fou, en présence de cette jouissance fabuleuse… Il ne peut croire à tant de bonheur… Tant