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Un instant après, les deux mignonnes étaient dans les bras l’une de l’autre.

— Enfin ! je te retrouve ! disait Suzanne, les jupes encore troussées, étalant avec impudeur son ventre, ainsi qu’une magnifique paire de fesses… Et toute nue… Ah ! ça, est-ce que tu t’amusais toi-même de ton côté, comme je le faisais, moi ?

— Ma Suzanne !… répliqua Hélène, frémissante…

— Mais quelle est cette femme, dis-moi, que tu étais si occupée de peloter ?

— Oh ! rien… moins que rien… Une petite paysanne que j’ai à la maison, bête comme une oie, mais bâtie comme une princesse, qui me fait minette et que je daigne baiser quelquefois… Tu te rappelles… hein ? comme au pensionnat !…

— Renvoie cette fille, que nous soyons seules, fit Hélène, gênée par la présence de la paysanne… Quelques instants après, Suzanne revenait auprès de son amie, et, la