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comme Hélène l’avait fait, la fente de son ventre…

L’animal y plongea son dard, et se mit à pousser, soufflant du feu et ronronnant comme un matou…

Les deux jeunes femmes s’amusaient beaucoup de ce tableau bestial…

Et quand Suzanne sentit que le dard du chien allait lancer un foutre brûlant, elle se recula vivement, tandis qu’Azor, déçu dans son espoir, saisissait un coussin entre ses pattes, et venait décharger sur le velours cramoisi…

Et, chaque jour, lorsque Suzanne venait, accompagnée du terre neuve, Hélène s’amusait des frétillements du bizarre animal, ne le lâchant, et ne consentant à se livrer à Susanne, qu’après avoir branlé maître Azor.

Sur ces entrefaites, Suzanne présenta à son amie un certain Vimol, vieillard de soixante