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le salut de réception, les mains jointes, le sais-tu ?

— Oui.

— Quand le priekeur a palpé les fesses de la priekeuse, celle-ci met la main sur ses yeux et il doit se lever pour suivre ses signes de désir.

— Mon oncle ne m’en a pas parlé.

— Il ne pensait qu’à lui. Pour voir l’homme, on touche l’épaule au priekeur et il sort sa queue. On lui rend la politesse en se montrant : on manifeste le désir de contemplation en se retroussant jusqu’à la ceinture et en se touchant le nombril. Il y a un certain nombre de priekeurs que ça amuse, et il y en a d’autres que ça énerve. Alors c’est très drôle. Moi, je m’offre souvent cette fantaisie : me faire voir et voir, en reculant tant que je puis le toucher. Avec ce priekeur, je ne sais comment il s’y prit, je fus séduite par son admiration et aussi par sa tenue, et glissant rapidement sur les signes, je lui dis « Agis », ce qui donnait l’autorisation d’écouter ses propres caprices.

— C’est une vraie science que de sa-