— Oui, fille unique, orpheline de père, avec une mère américaine, mère, d’apparence presque aussi jeune qu’elle, elle fait ses quatre volontés.
— Ah, ah, que me faites-vous, mon oncle ?
— Je te prieke, au toucher.
— En poussant dans mes cuisses, et tout contre… la porte défendue, votre machin !
— Je respecte ta porte, mais il est permis d’en aspirer les délices.
— Aspirez, aspirez et continuez à m’instruire ! Pourquoi nous appelle-t-on priekeurs et priekeuses ?
— La définition est raide. Priekage vient du mot anglais priek, dont la traduction en français est pine.
— Pine !
— Oh mignonne, il est horrible d’entendre tes jolies lèvres prononcer un tel mot !
— Bah, elles n’en saignent pas ; mais que représente le mot ?
— Ce que tu caresses si bien avec les doigts.
— Le machin !
— La queue.