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inconnu et qu’il te plaît d’aborder, en passant près de lui, tout simplement tu tousses deux fois d’une toux sèche, hum, hum. Le priekeur se retourne. Là, le geste est plus expressif, tu donnes un mouvement de corps en avant, tu prends ta robe et la relève plus haut que le coup de pied. Le mouvement exécuté, pour éviter tout doute, tu fais bravement face au priekeur, la main sur un sein. Il te salue, une main pendante le long de sa culotte et tu dis : « Elle le veut ». Il répond : « Il est à toi ». Vous vous tendez la main, les pressez paume contre paume, avec vos deux medium se caressant et il te dit : « Veux-tu que je te mène ? »

— On se tutoie sur le champ avec un inconnu ?

— N’est-ce pas nécessaire, pour brusquer les choses ! Là tu ne peux reculer le moment de la rencontre, puisque vous vous ignoriez auparavant et qu’il est essentiel de vous unir en priekage sans retard. Tu réponds donc : « Chez toi, si tu peux, au premier groupe, si tu n’es pas libre ». S’il t’amène chez lui, ou à un pied-à-terre, il