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ta hanche. Dans ce cas, il le saluait pour partir et te disait : « l’autel est fleuri », à quoi tu répliquais : « Il l’est jusqu’à… » l’heure où il devait être à ta disposition, car tout priekeur doit se soumettre aveuglement à tous les caprices et à toutes les fantaisies de la priekeuse. La demande et la réponse faites, il se plaçait droit devant toi et en passant, tu l’effleurais de la main à la culotte.

— Mais, mon oncle, nous sommes à cheval, cet effleurement et ces attouchements étaient impossibles.

— Le dernier, oui, puisque il était à pied, mais avant de lâcher la bride à ton cheval, tu le regardais dans les yeux et personne ne vous entourant, il pouvait te toucher le coup de pied, ou, s’il y avait du monde, caresser la crinière du cheval et glisser la main jusqu’à ta croupe.

— Tout cela est bien amusant, mon oncle, et rien que pour ces simagrées, on aurait envie d’arrêter tous les priekeurs. Et, si je ne l’avais pas connu, il eut fallu se servir d’autres signes et d’autres mots ?

— Certainement ! apercevant un priekeur