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serions plus pensionnaires au couvent des Bleuets.

C’est ainsi que naquit l’idée d’une association de demi-vierges, d’une société de priekage.

Quelques-uns de ces prêtres, les plus robustes en général, étant peu fortunés, il fut convenu qu’on verserait des petits subsides, sous couleur de favoriser leurs aumônes.

L’utile se joignit à l’agréable. Que nous importait de donner un peu de cet argent, dont on remplissait nos porte-monnaie ?

Les aînées, qui nous précédèrent dans cette voie, acceptèrent avec plaisir cette combinaison ; nous suivîmes leur exemple.

L’abbé Tisse eut bientôt sous la main un certain nombre de prêtres et de jeunes filles, sur lesquelles il conserva de l’autorité, et qui devinrent le noyau de la société secrète dont il prit l’initiative. Tu comprends si nous accueillîmes avec enthousiasme ses révélations à ce sujet.

Bien avant notre sortie du couvent, nous étions affiliées.

Je terminai donc mes études dans la plus