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lupté, tressaille et jouis, la joie est dans l’âme de celui qui t’honore.

Je jouissais, comme il le disait, et je crois bien que si à cette minute il avait demandé de me dépuceler, je l’aurais accueilli avec ivresse.

Cet homme était grand et digne de ce qu’il poursuivait. Il ne le demanda pas. Il m’excita encore davantage, je n’y voyais plus, j’étais sa chose, il ne me léchait plus, et je sentais son visage collé entre mes cuisses. Enfin il se redressa, me fit quitter le fauteuil, s’y installa à ma place, me poussa sur les genoux, et j’aperçus devant ma bouche sa queue, que je dévorai de caresses et de sucées, alors que j’aurais appréhendé quelques minutes auparavant d’être sollicitée pour cet acte. Je croyais éprouver de la répugnance à enfouir dans ma bouche cet outil masculin, et voilà que moi-même, je l’attirais sur mes lèvres, m’en frottais les dents, l’enfonçais dans mon gosier et cherchais à provoquer cette éculée sensuelle que j’eusse refusée, s’il l’avait imposée.

Encore une fois, il changea le jeu ; voulait-il bien m’assujettir à ses caprices ! Oh,