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mait à caresser et vous à être caressée. Après l’infirmerie vos rendez-vous ont suivi, où vous les donniez-vous ?

— Nous nous visitions mutuellement dans nos lits.

— Alors ?

— Nous nous mettions toutes nues et nous nous regardions la poitrine, les cuisses, les fesses ; puis nous nous touchions en soupirant et Reine commençait à me lécher. Je fermais les yeux, mon père, et tout mon être s’abandonnait. J’avais des vertiges qui me saisissaient, mon sang courait dans tout mon corps et se portait là où la langue de Reine me chatouillait : Je l’adorais en moi-même, j’envoyais une main à sa tête, avec l’envie folle de lui crier : « À toi mon cœur, mon âme. » Je me retenais à grand peine, pour qu’on ne nous surprît pas, et Reine glissait sur moi comme un petit serpent, approchait ses lèvres des miennes et me disait : « Mamourette, tu as joui, tu m’as mouillée, goûte sur ma bouche ton jus mêlé à ma salive. » Alors, c’était de la folie, nos lèvres se collaient, nous buvions notre respiration, mes mains pétrissaient son cul,