ses bras, leurs lèvres s’unirent, ses cuisses l’entourèrent au corps, la virilité frappa à la porte de l’amour, elle se tordit sur elle-même, envoya la main entre ses cuisses et s’écria :
— Tu résistes et je résiste, suis-je priekeuse ?
— Tu es priekeuse, tu es ma filleule.
— Sois récompensé. Tu as droit à ma bouche ou à mes seins, ou même au frottement de mon nombril ; dépucelle ma chemise, puisque tu sais ne pas dépuceler la vierge.
Il avait les yeux fermés et les dents serrées ; il murmura :
— Je suis priekeur, priekeur, mais je suis aussi un homme, et un homme fort ; je ne jouirai encore ni de ta bouche, ni de tes seins, ni de ton nombril ; je ne suis rassasié ni de ta vue, ni de ton toucher.
— Fuyons le lit, et courons au baptême. Essuie mes cuisses que tu as mouillées.
— Et toi, n’as-tu pas mouillé de ton jus ?
— J’ai mouillé de mon jus, mais, comme toi, je sais attendre et je n’ai pas joui.
Il lui offrit la main et ils quittèrent la