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— Tu étais l’adoratrice, alors qu’elle aurait dû t’adorer par sa nature fougueuse et dominatrice : et voilà pourquoi elle ne s’est pas tenue à toi. Je parie que tu ne la connaissais pas moralement.

— Comment ça, moralement ?

— Eh oui, dans ses idées dirigeant ses goûts et ses passions.

— Nous parlions très peu, elle me tendait les cuisses dès que nous nous rencontrions, et je les dévorais de ces ardentes minettes que justement Stéphanie m’avait apprises. En t’entendant dire qu’elle aussi avait eu des rapports avec Claire, je n’ai pas été maîtresse de ma surprise ennuyée et tu t’en es aperçue. Stéphanie ne l’aurait pas dû, après notre brouille, dont elle fut ma confidente.

— Pendant que je me repose, conte-moi l’histoire de ton amour et de ta brouille ; cela te permettra de constater le néant de ces voluptés entre filles, de ces voluptés qui disparaissent devant celles éprouvées entre priekeurs et priekeuses.

— Cela du reste a perdu de son sel depuis que nous ne sommes plus aux Bleuets.