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rut, vêtu d’une blouse rouge serrée à la taille et de sandales. Il s’approcha derrière elle, sans qu’elle bougeât, glissa la queue sous sa chemise et dit :

— Priekeuse, priekeuse, ma filleule, sens-tu ma virilité sur ta fente ?

— Je la sens.

— L’aimes-tu ainsi, ou la préférerais-tu ailleurs ?

— Je l’aime ainsi, et ailleurs.

— Viens sur le lit, viens, si tu es une digne priekeuse et si tu n’as pas peur de moi.

— J’irai sur le lit, j’attendrai ton approche et je n’ai peur de rien.

— Que l’acte s’accomplisse !

Balbyne se leva, monta sur le lit, s’y coucha sur le dos, écarta les cuisses, ouvrit les bras et murmura :

— Viens, mon bien-aimé, viens goûter à mes lèvres le feu qui aliène toute raison, viens tâter mes flancs et appuyer ton ventre contre le mien ; viens poser entre mes cuisses ta virilité, et viens, viens lutter contre la volupté que je puis être.

Il se plaça sur elle, elle le pressa dans