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elles se dirigèrent vers une maison de petite apparence.

Sur le seuil de cette maison, Simone salua une grosse femme, lui remit une pièce de un franc, franchit le seuil et vint sortir par une porte placée juste en face de l’entrée sur un autre jardin, celui-là semé de fleurs, très bien réglé comme allées, avec une jolie maison bourgeoise sur la droite.

Cette maison était adossée contre un mur très élevé, derrière lequel se devinait un important établissement.

Le jardin de fleurs et la maison étaient à l’abri de tout regard indiscret, par l’absence d’immeubles voisins, et les jeunes filles ayant quitté l’habitation de la grosse femme, une cloche sonna annonçant leur approche.

Elles marchaient dans une allée ombragée, les conduisant à la maison, Simone dit à Balbyne :

— Nous allons voir le secrétaire du Cercle. C’est lui qui t’autorisera à y entrer, en attendant que tu en aies le droit par ton admission. — Qui est-ce ?