Page:Momas - Association de demi-vierges, tome 1.djvu/90

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

avec Issitus ; elle échangea ensuite avec Simone celui du ventre et des fesses, toutes les deux riant comme des folles et, le rituel terminé, elles s’embrassèrent tendrement, tandis que Simone s’écriait :

— Toi, des nôtres, depuis quand, et pourquoi ne m’en as-tu pas parlé ?

— J’ignorais que tu en fusses.

— Oui, en effet.

— Et tu es une vilaine de ne pas me l’avoir appris. Il a fallu ma gouvernante pour m’amener ici.

— Miss Blettown ! Ah, ça ne m’étonne pas ! Comment n’ai-je pas pensé que cela arriverait ! Je vois que tu en es seulement à la période d’initiation. Ah, ma chérie, quelle bonne idée tu as eue d’écouter cette brave Blettown ! Tu en verras, tu en verras, tu en verras, je ne te dis que ça.

— Y a-t-il longtemps que tu es reçue, toi ?

— Moi, cela se perd dans la nuit des temps.

— Ne blague pas.

— Eh bien, plus de deux ans !

— Tu étais encore au couvent, aux Bleuets !