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et de féminité, et votre cœur palpite, appelant l’aimé, l’élu qui les caressera, les baisera et jettera dans votre vie les frissons de la volupté.

— C’est vrai, c’est vrai, mon père.

— Vous touchez vos petits nénés vous les baisotez, et puis, vous cherchez autour de vous une amie complaisante qui comprenne les élans de votre chair et les satisfasse. Nous reviendrons sur ce sujet. Parlez maintenant de vos autres préférences ; je vous ai facilitée, mon enfant.

Tout en parlant, ses yeux me fouillaient à travers la lucarne, je les sentais courir sur mon corps, l’inondant de torrents de feu, et me faisant petite, sous cet examen de l’homme, je murmurai :

— Après les seins, mon père, j’abaisse mes regards vers le ventre, sur le nombril, et il me semble que j’ai là comme une étoile qui resplendit, prête à répondre à l’éclat des astres qui brillent au firmament, lesquels me représentent les nombrils d’amants qui cherchent à me connaître. Je me vois nue au milieu de la nuit, errant par le jardin, implorant les légions stellaires, et elles me