Tu me mettras au courant de la chose, Agathe.
— Ne t’inquiète pas. Tu le reconnaîtras comme ton cousin. Nous en reparlerons une autre fois, ne laissons rien soupçonner à ces dames et à leurs espionnes.
— À propos, Bernerette, es-tu toujours très bien avec la petite Antonia Lapers ?
— Elle se charge de mes petites commissions en ville.
— Justement, c’est à ce sujet que je te le demande. Elle est externe et très libre. Ne pourrais-tu lui demander de jeter cette lettre à la poste pour mon oncle ?
— Donne-moi cette missive, elle y sera ce soir.
— Tu comprends, ma petite Bernerette, il s’agit d’arranger mes craques avec ces dames.
— Tu crois que ton oncle ne se fâchera pas !
— Ah, par exemple, il m’aime bien trop !
Elle en était tellement certaine qu’elle