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où l’on se broierait l’un et l’autre.

Et plus il faisait, plus il caressait, plus il léchait, davantage la folie augmentait dans son cœur.

Ses doigts s’accrochaient aux chairs, les marquaient de leurs ongles à certains instants, et la fillette exultait, criait :

— Vilain, vilain chat, tu griffes ta petite souris, mais c’est bon, c’est bon quand même ! Griffe, griffe, bois la goutte de sang qui perle.

Il la soulevait avec le front, pour envoyer la langue au hasard, n’importe où ; sa bouche s’ouvrait pour mordre, pour déchirer les chairs. Un craquement de la table les rappela à eux : ce meuble était-il assez solide pour la convertir en un tel champ de bataille !

Il l’enleva comme une plume, la remit sur ses jambes ; ses cheveux ébouriffés se dénouant lui noyèrent tout le buste : Elle allait les arranger, il lui dit d’une voix rauque :

— Non, laisse-les ainsi, viens par là, comme tout à l’heure.

Il se recoucha sur le canapé ; et de nouveau la culotte ouverte, lui présenta