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fuser ce que tu lui demandais pour ton amie.

— Il avait quelque raison au fond. Elle l’enveloppait de ses cajoleries, lui tirait la moustache, l’embrassait, se balançait même sur ses genoux, s’amusait même à lui serrer les jambes entre ses cuisses ; et toute son ardeur le ressaisissait, le troublant dans son jugement, lui dévoilant des lubricités inappréciables avec de telles fillettes.

Elle était femme et elle était enfant, elle jouissait d’un attrait de fruit défendu qui le bouleversait, il lui envoya la main au cul sous les jupes, elle lui appliqua un gros baiser sur les lèvres, en disant :

— Ah, tu y retournes ! Dis, tu me garderas toute la nuit : nous nous mettrons nus, comme je fais avec mon oncle, tu m’assoieras sur tes genoux, tu me gâteras bien, tu verras comme c’est bon.

— Te garder, te garder ! Nous commettrions une grosse sottise.

— De quoi as-tu peur ? Je prends tout sur moi ; tu retireras mon ami, dis ?

Elle pressait les fesses sous la main qui les manipulaient, elle arrangeait sa robe