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au contact de cette jolie femme, répondit :

— En effet, en effet, Madame, nous ne pouvons nous dérober.

Quelques secondes d’une conversation banale suivirent, puis les dernières visites cessant, on se trouva en intimité. Rita, tout à fait à l’aise, babillait avec Clotilde et taquinait déjà Clément le sauvage. Célestin plaisantait et riait, subjugué par la nature exubérante de Clotilde ; une apparition provoqua une nouvelle stupeur de Rita, on avait sonné, et dans le salon entra tout à coup Antonia Lapers, la petite externe, amie de Bernerette, qui, lui sautant au coup, s’écria :

— Ah, quelle veine de te rencontrer chez ma cousine !

— Ta cousine ?

— Eh oui, Clotilde.

— Je n’en savais rien.

— Je lui avais conseillé de ne pas trop s’en vanter chez ces demoiselles, dit Clotilde ! Tu es bien en pays d’amies, ma petite Rita.

Déjà Antonia s’emparait de la fillette, après avoir annoncé que ses parents la