Page:Momas (Fuckwell), Débauchées précoces, 1900.djvu/115

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

naire en vacances, mais celle d’une nymphe retenue en cage, par son peu d’élévation, par les sujets incrustés sur les bois. Rien n’y clochait, tout y était disposé pour la plus grande joie, le plus grand bonheur de la plus séduisante coquette. Les nuances sombres furent noyées sous des satins blancs, pour n’émerger qu’après la prise de possession de la fillette.

La lettre d’Agathe, confiée aux bons soins de la petite Antonia Lapers, survint comme tout était prêt. Il prit de l’argent et se rendit de suite à l’Institution des demoiselles Maupinais.

Mademoiselle Maupinais, l’aînée, faillit tomber de surprise, quand il lui communiqua le motif de sa visite.

— Vous êtes le parent de mademoiselle Rita, s’écria-t-elle.

— Son seul parent, à qui ses père et mère l’ont confiée en mourant ; je n’ai pu venir plus tôt, ni donner signe de vie, mon voyage dans l’Asie Centrale m’ayant tenu loin de tout centre civilisé. Je vous remercie des bons soins prodigués à cette chère enfant, et de l’avoir aimée dans la