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viendrait la prendre : il y avait de l’un et de l’autre, avec une nuance de jalousie de ne pas être l’heureuse libérée.

Célestin, emporté par la folie que lui avait infusée Agathe, ne demeurait pas inactif. Il occupait un bel appartement avenue de Friedland, où une domestique de son pays, le servait, se faisant aider par les concierges dans certaines circonstances. Il prenait ses repas au dehors.

Il annonça à Félicité, cette servante, qu’il allait recevoir une petite cousine dont il était le tuteur, qu’elle eût à se pourvoir d’une femme de chambre pour l’assister dans son travail, et d’une cuisinière, car on déjeunerait avenue de Friedland et quelquefois on y dînerait.

À côté de sa chambre se trouvait son cabinet de travail. Il se rendit chez un tapissier, afin de modifier de fond en comble son logis ; il désirait la chambre de Rita à la place de ce cabinet. Cette chambre fut une merveille d’installation, non banale, où le blanc le disputa à des nuances assombries, propres à flatter le teint d’une brune, où le lit ne rappela en rien la couche innocente d’une pension-