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— Est-ce toi, Agathe ? Oh, mon Dieu !

— Oui, mets ma main à tes cuisses.

— Oh, j’ai peur !

— Nigaude, vite, ouvre tes cuisses ! Là, elles brûlent ! Ah, comme je les baiserais !

Mais Rita, profitant de ce qu’Agathe était debout devant le lit, envoya les mains à ses fesses, l’attira brusquement, l’assit par dessus elle, lui embrassant avec passion le cul.

Agathe se laissa faire et dit :

— Que tu as envie, que tu as envie, presque autant que moi !

L’obscurité qui les entourait, les excitait encore davantage ; Rita, la plus novice, par cela même la plus assoiffée, enveloppait de ses bras la plus grande partie du corps de son amie, pour assouvir sa luxure sur tout ce qui constituait la délicatesse de sa féminité naissante.

Agathe s’abandonnait. Habituée avec Finette à être la caressante, elle éprouvait un charme infini à changer de rôle, à être cette fois la caressée. Aussi, cédait-elle à la moindre impulsion de Rita, et lui présentait-elle aux lèvres, aux