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Sbrigani
Je le suis, Montsir, obliger plus que beaucoup du bon nouvel que Montsir m’avoir donné. Cela ne va pas mal. Quittons notre ajustement de Flamand, pour songer à d’autres machines ; et tâchons de semer tant de soupçons et de division entre le beau-père et le gendre, que cela rompe le mariage prétendu. Tous deux également sont propres à gober les hameçons qu’on leur veut tendre ; et, entre nous autres fourbes de la première classe, nous ne faisons que nous jouer, lorsque nous trouvons un gibier aussi facile que celui-là.



Scène IV

Monsieur de Pourceaugnac, Sbrigani.

Monsieur de Pourceaugnac
Piglia-lo sù, piglia-lo sù, Signor Monsu : que diable est-ce là ? Ah !

Sbrigani
Qu’est-ce, Monsieur, qu’avez-vous ?

Monsieur de Pourceaugnac
Tout ce que je vois me semble lavement.