Mon Dieu, nous savons le train des enfants dont les pères se remarient, et de quel oeil ils ont coutume de regarder ce qu’on appelle belle-mère. Mais, si vous souhaitez que je perde le souvenir de votre dernière fredaine, je vous recommande surtout de régaler d’un bon visage cette personne-là, et de lui faire enfin tout le meilleur accueil qu’il vous sera possible.
A vous dire le vrai, mon père, je ne puis pas vous promettre d’être bien aise qu’elle devienne ma belle-mère. Je mentirais si je vous le disais ; mais pour ce qui est de la bien recevoir et de lui faire bon visage, je vous promets de vous obéir ponctuellement sur ce chapitre.
Prenez-y garde au moins.
Vous verrez que vous n’aurez pas sujet de vous en plaindre.
Vous ferez sagement. Valère, aide-moi à ceci. Oh çà, maître Jacques, approchez-vous ; je vous ai gardé pour le dernier.
Est-ce à votre cocher, monsieur,