ŒUVRES COMPLÈTES DE MOLIÈRE XIV et mauvaise histoire qu’on a mise jusqu’ici au devant de ses ouvrages : Tu réformas et la ville et la cour ; Mais quelle en fut la récompense ? Les François rougiront un jour De leur peu de reconnoissance. Il leur fallut un comédien Qui mit à les polir sa gloire et son étude ; Mais, Molière, à ta gloire il ne manquerait rien, Si parmi les défauts que tu peignis si bien, Tu les avois repris de leur ingratitude. Non seulement j’ai omis dans cette vie de Molière les contes populaires touchant Chapelle et ses amis ; mais je suis obligé de dire que ces contes, adoptés par Grimarest, sont très faux. Le feu duc de Sully, le dernier prince de Vendôme, l’abbé de Chaulieu, qui avaient beaucoup vécu avec Chapelle, m’ont assuré que toutes ces historiettes ne méritaient aucune créance.