Non ; il vaut mieux que, de ce pas nous allions à la foire, afin d’en revenir plus tôt, et d’avoir tout le temps ensuite de nous entretenir.
Qu’on mette donc les chevaux au carrosse.
Scène XII.
Je vous prie de m’excuser, ma belle, si je n’ai pas songé a vous donner un peu de collation avant que de partir.
J’y ai pourvu, mon père, et j’ai fait apporter ici quelques bassins d’oranges de la Chine, de citrons doux, et de confitures, que j’ai envoyé quérir de votre part.
Valère !
Il a perdu le sens.
Est-ce que vous trouvez, mon père, que ce ne soit pas assez ? Madame aura la bonté d’excuser cela, s’il vous plaît.
C’est une chose qui n’étoit pas nécessaire.
Avez-vous jamais vu, madame, un diamant plus vif que celui que vous voyez que mon père a au doigt ?
Il est vrai qu’il brille beaucoup.
Il faut que vous le voyiez de près.
Il est fort beau, sans doute, et jette quantité de feux.
Non, madame, il est en de trop belles mains. C’est un présent que mon père vous fait.
Moi !