Faites-le venir ; je m’en vais le prendre.
Je vous aurois tiré d’affaire avant qu’il fût peu.
Il ne le mérite pas.
J’allois nettoyer votre corps, et en évacuer entièrement les mauvaises humeurs.
Ah ! mon frère !
Et je ne voulois plus qu’une douzaine de médecines pour vider le fond du sac.
Il est indigne de vos soins.
Mais, puisque vous n’avez pas voulu guérir par mes mains…
Ce n’est pas ma faute.
Puisque vous vous êtes soustrait de l’obéissance que l’on doit à son médecin…
Cela crie vengeance.
Puisque vous vous êtes déclaré rebelle aux remèdes que je vous ordonnois…
Hé ! point du tout.
J’ai à vous dire que je vous abandonne à votre mauvaise constitution, à l’intempérie de vos entrailles, à la corruption de votre sang, à l’âcreté de votre bile, et à la féculence de vos humeurs.
C’est fort bien fait.
Mon Dieu !